transformation d'une presse

Nous sommes en 1994 et les presses, dans ma région, sont inconnues et internet balbutie.  Je dois pourtant recharger mes étuis.

Une presse part au rebus. Elle ne servait pas à élaborer des cartouches et elle est de très bonne facture.
C'est une française : Automator
https://automator.nl/fr/codage-et-marquage/produits/presses

C'est du tout acier. Le fonctionnement de la bielle est parfait.
A cause de la démultiplication, le shell holder est trop éloigné de l'outil : il faut donc rapprocher l'outil de celui-ci et conserver, à chaque changement d'outil un positionnement identique de l'outil.
Le rapprochement se fait avec un gros bloc d'alu maintenu par 4 boulons coincés en queue d'aronde rectangulaire
(image33)


Ce bloc maintient vers le bas, par une genouillère double très légèrement tendue, une platine immobilisant l'outil :
(image34)


(image35)


le filetage est dans l'alu mail il y a beaucoup de matière.

Si jamais on doit déplacer le bloc, une butée de blocage nous ramènera au même endroit :

(image36)


Inconvénients de ce bloc alu :
 . impossible de placer quoi que ce soit au dessus de l'outil (une tombée de poudre est impossible avec ce bloc, ce n'est pas un soucis : je fais mes cartouches par lot et j'utilise une doseuse
 . impossible de régler au doigté la position de l'outil versus l'étui (il faut procéder par étapes successives mais démonter le support ne réclame que 2 secondes)

La presse est fixée au mur à l'envers :
(image37)


(image38)


Il faut désormais améliorer la fixation du shell holder : l'immobilisation par 3 vis pointeaux fonctionne mais elle manque vraiment de sérieux.